POURQUOI JE CHOISIS LE WAX HOLLANDAIS

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L’Afrique regorge de tissus locaux dont les motifs et les techniques de fabrication & d’impression peuvent différer selon les pays. Puis, il y’a le wax, tissu venu d’ailleurs et qui s’est fait une place de choix sur les marchés.

J’achète tous mes wax au marché de Lomé. A première vue il n’est pas facile de s’y retrouver parmi la foultitude d’échoppes qui débordent de pagnes aux motifs imposants et colorés…Mais depuis le temps que je parcours ces allées, j’ai appris à faire la différence entre les différents types de wax. De qualité et de prix variables suivant leur provenance, il en est un qui pour moi sort du lot : le wax hollandais commercialisé par la société Vlisco. Tissu à la qualité rare et très couteux, il est d’ailleurs généralement porté pour des grandes occasions et constitue une partie de la dot lors des mariages traditionnels.

Pour la petite histoire, le wax à été crée en 1846 par la société hollandaise Van Vlissingen & Co (Vlisco) qui s’inspira de la technique d’impression à la cire du batik indonésien et en industrialisa le procédé. L’étoffe fût ensuite diffusée en Afrique par les Nana-Benz, femmes originaires du Togo, avec qui ils collaborèrent pour le design des motifs. Ceci afin de mieux cerner les attentes des clients.
C’est ainsi que l’on retrouve des imprimés au langage iconographique fort, relatant souvent de sujets sociaux, économiques ou politiques et qui font de cet objet non seulement un joli tissu mais aussi un outil de communication chargé de sens et d’émotions.

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Hormis le Wax Hollandais, je travaille également avec du Wax “made in Africa” telle que Uniwax et Woodin en Côte d’Ivoire, ou GTP au Ghana qui ont su développer une expertise dans la fabrication de leurs pagnes.

Ceci fera l’objet d’un autre post :)

Noémie Cheney